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11 janvier 2016 1 11 /01 /janvier /2016 15:26
Le co-fondateur du Front de Gauche se dit, dans un entretien aux Inrockuptibles à paraître mercredi, «persuadé» que sa propre formation peut «arriver à la tête du pays» à la prochaine présidentielle. Le co-fondateur du Front de Gauche et candidat malheureux à la dernière présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, ne cache plus ses ambitions pour 2017. Candidat pour «renverser la table», le leader de la gauche radicale a fait du président de la République la première cible de ses attaques. Dernière affront en date: sa conviction, lâchée dans un entretien aux Inrockuptibles à paraître ce mercredi, que François Hollande «ne sera même pas candidat» à la prochaine élection présidentielle. «Il s'est fixé comme condition l'inversion de la courbe du chômage! C'est impossible avec sa politique et le contexte mondial. Les turbulences vont provoquer une contraction du marché mondial, le chômage va exploser, quoi qu'on fasse. Hollande a dit qu'il ne serait pas candidat si le chômage continuait d'augmenter. Tout le monde dit que c'est une ruse. C'est en fait un signal de départ. Il sait bien qu'il ne sera pas candidat», veut-il croire. À ses yeux, le chef de l'État «est un personnage dérisoire et (il mène) une présidence désastreuse (...). J'aime mon pays et je ne supporte pas de voir combien il l'a abaissé. Je suis bouleversé par les souffrances qu'il a répandues». À la question de savoir qui sera au second tour de la présidentielle, Mélenchon répond sans ambages: «Je serai présent, ou quelqu'un de notre mouvance». Et assure: «Aujourd'hui je reste persuadé que nous pouvons arriver à la tête du pays et qu'il ne s'agit pas d'une marche si gigantesque que cela». «Nous sommes toujours à 10% des intentions de vote. Tout cela signifie qu'avec une bonne campagne et une bonne ligne directrice, tous les espoirs sont permis», assure-t-il, soulignant qu'«en 2012, 30% des électeurs de Hollande ont hésité entre Hollande et (lui) jusqu'à la dernière minute». Revenant sur les élections départementales, il concède: «Oui nous sommes partis en ordre complètement dispersé. C'est la pire campagne que j'ai vécue (...). Finalement nous avons payé ce manque de clarté», déplore-t-il, appelant à retenir la leçon.
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Published by chroniquedepam